UFC-Que Choisir de la Nièvre

Congés d’été 2018

FERMETURE DE NOS BUREAUX
du samedi 28 juillet au dimanche 2 septembre 2018 inclus.
Nous aurons le plaisir de vous retrouver le lundi 3 septembre au matin, aux horaires habituels.
Toute l’équipe de l’UFC-Que Choisir de la Nièvre vous souhaite de bonnes vacances.
27 juillet 2018

Assemblées Générales du 16 mars 2018

Le vendredi 16 mars 2018 après-midi avait lieu l’Assemblée Générale de l’UFC-Que Choisir de la Nièvre précédée d’une Assemblée Générale Extraordinaire en vue de revoir les statuts de l’association.

31 adhérents étaient présents et 83 nous avaient envoyé un pouvoir.

 

Quelques chiffres:

469 adhérents au 31/12/2017 soit une baisse de 50 adhérents

Cependant l’activité reste importante :

  • 1014 appels téléphoniques
  • 217 visites
  • 1005 courriers reçus et 555 courriers électroniques contre 1802 envoyés par nos soins.
  • 230 litiges dont 30 « gros litiges » : assurances (6), téléphonie (7), logement (4), énergie (9) et voitures (4).

 

Nos activités

Outre la défense individuelle des consommateurs, nous avons participé à 3 enquêtes nationales :

  • un relevé de prix dans les magasins Bio
  • une enquête (hors prix) dans les grandes surfaces alimentaires
  • une enquête dans les magasins de producteurs

Nous avons aussi participé à un sondage UFC-Que Choisir (traitement des déchets) et à la 3ème campagne « Energie moins chère ».

Nos militants bénévoles représentent l’association dans divers comités ou commissions.

Nous sommes membres de l’Union Régionale de Bourgogne dont l’AG a eu lieu à Dijon le 30/05/2018.

2 membres du CA de la Nièvre sont aussi membres du CA de l’Union Régionale de Bourgogne.

Nous collaborons au rapport national d’orientation (2017-2021).

 

Composition du C.A

Une nouvelle administratrice nous a rejoint Martine FOUCHER et 2 ont démissionné.

Organigramme

 

Secrétaire                                                                                                                                             Trésorier

Martine LARICHE                                                                                                                                 Cyril HALLIER

Présidente

Annie MARIEN

Membres du C.A 

Annie France AUGENDRE

René BOUCHONNET

Martine FOUCHER

Gérard LEFORESTIER

Montant de l’adhésion

1ère adhésion : 28 €/par an

renouvellement : 21 €

bulletin : 5 € pour 4 parutions trimestrielles

27 juillet 2018

Faux SMS, Ping call, Spam…

Faux SMS, Ping call, Spam, les 5 arnaques les plus courantes :

Qui n’a jamais reçu des appels suspects ou des SMS frauduleux ? Les escrocs sont toujours plus imaginatifs pour trouver des prétextes incitant leurs victimes à rappeler des numéros surtaxés. Les identifier permet de mieux les éviter.

Les fraudes aux numéros surtaxés se multiplient et commencent à peser dans le budget des Français. Pour protéger les victimes de ces arnaques téléphoniques, la Répression des fraudes cherche à sanctionner les entreprises coupables de telles pratiques. C’est ainsi que sur 69 sociétés contrôlées au cours des derniers mois, les agents de la DGCCRF (Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes) ont transmis à la Justice 36 procès-verbaux pénaux pour pratiques commerciales trompeuses et/ou agressives et 1 procès-verbal pour non-respect des règles européennes sur la protection des données. Par ailleurs, 9 procès-verbaux administratifs ont été dressés.

Au plan pénal, de lourdes peines ont été infligées au responsable de pratiques relevées par la Répression des fraudes (2 ans d’emprisonnement avec sursis, 250 000 euros d’amende et interdiction d’exercer à titre définitif dans ce secteur d’activité).

Le top 5 des discours mensongers

Parmi les fraudes les plus pratiquées par le biais de numéros surtaxés, on retrouve :

– les « faux colis » qui consistent à faire croire à la personne appelée qu’un paquet est en instance de livraison et qu’elle doit appeler un numéro surtaxé pour en prendre possession ;

– l’arnaque de la « démarche administrative » qui consiste à faire croire à la personne appelée qu’une démarche la concernant est en cours et qu’il lui faut rappeler un numéro surtaxé ;

– la fausse prise de « rendez-vous » où l’escroc fait croire qu’un « rendez-vous » doit être reprogrammé et qu’il lui faut appeler un numéro surtaxé pour cela ;

– l’arnaque aux « MMS en attente » qui consiste à demander à l’utilisateur de cliquer sur un lien URL qui renvoie vers une page web contenant un numéro surtaxé à contacter pour la consultation du MMS.

– l’escroquerie aux « gagnants » où des escrocs se font passer pour des salariés d’agences de voyages ou de grandes enseignes pour annoncer le gain d’une semaine de vacances, d’un chèque ou de cadeaux. Pour « finaliser la procédure », les consommateurs doivent appeler un numéro surtaxé sur lequel ils sont incités à rester de longues minutes en ligne durant lesquelles ils choisissent des cadeaux voire communique leurs données personnelles (numéro de passeport, adresse postale, profession, etc.). Les victimes sont débitées en fin de mois de plusieurs dizaines d’euros par leur opérateur de téléphonie, la minute étant en général facturée 80 centimes.

Malgré la traque menée par les services de la Répression des fraudes, les escrocs sont toujours plus imaginatifs puisque de nouvelles pratiques ont déjà été constatées : les consommateurs sont désormais sollicités par courriel (faux courriels de réception de colis pour lesquels un numéro surtaxé est communiqué) ou sur les réseaux sociaux (fausses pages de célébrités faisant croire aux fans de la page qu’ils ont gagné un cadeau).

Pour mémoire : en cas de doute sur un numéro, il suffit de consulter l’annuaire inversé des numéros de services à valeur ajoutée (SVA) pour connaître le tarif appliqué et la société associée à ce numéro. En cas de pratique abusive, son signalement est possible directement sur l’annuaire.

Une fois le signalement effectué, l’opérateur téléphonique de la victime peut couper le numéro surtaxé ainsi que l’ensemble des numéros attribués au professionnel en infraction. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a aussi accès aux réclamations déposées au 33700  et sur l’annuaire inversé, pour diligenter des enquêtes.

11 juillet 2018

Frais d’incidents bancaires : il faut des réponses à la hauteur des enjeux !

Près d’un consommateur sur quatre dépasse tous les mois son autorisation de découvert1. Les frais d’incident ainsi facturés génèrent 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les banques et aggravent les difficultés des consommateurs, y compris des plus vulnérables. Des propositions d’encadrement des frais d’incidents sont actuellement portées par le Gouverneur de la Banque de France et le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Jugeant ces pistes insuffisamment ambitieuses, nous, associations de consommateurs, familiales et organisation syndicale de salariés de banque, appelons Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, à présenter des actions réellement en mesure de mettre fin à ces dérives.

CCSF et Gouverneur de la Banque de France : des pistes minimalistes

Face au constat d’échec des mécanismes d’encadrement des frais d’incidents bancaires (plafonnement des commissions d’intervention), de nouvelles propositions ont récemment été présentées. Si elles vont dans le bon sens, elles sont notoirement insuffisantes pour mettre un terme aux excès d’un modèle bancaire déséquilibré.

Tout d’abord, le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), examiné aujourd’hui, propose : digitalisation, meilleure information, suivi des tarifs des frais d’incidents et remboursement des frais de rejet de prélèvement indus. Notre analyse : ces dispositions, dont certaines ont déjà été promises mais jamais mises en œuvre, ne suffiront pas, même combinées, à changer réellement la donne.

Par ailleurs, le Gouverneur de la Banque de France a suggéré de renforcer l’offre spécifique « clients fragiles » en instaurant un plafond global des frais d’incidents. Notre analyse : par définition, cette offre est proposée une fois que les frais d’incidents se sont accumulés et que la relation bancaire s’est dégradée. Peu distribuée par les établissements bancaires en raison de sa trop faible rentabilité, elle est également jugée stigmatisante par son public potentiel. Dans ces conditions, comment s’étonner que cette offre ne soit souscrite que par moins de 10 % des 3,6 millions de consommateurs ciblés par l’Observatoire de l’Inclusion bancaire (OIB) ?

Ce que nous demandons collectivement

Pour enfin mettre un terme à ces pratiques maintes fois dénoncées, nos organisations demandent un programme d’actions plus ambitieux.

1)    Un plafonnement global de l’ensemble des frais d’incidents bancaires pour que cessent les situations insupportables de cascades de facturation dont les conséquences pèsent aussi bien sur les consommateurs (privation matérielle, angoisse, sentiment de déchéance…), que sur les conseillers bancaires (augmentation des incivilités, souffrance au travail). Ce plafonnement, dont la pertinence est enfin reconnue par le Gouverneur de la Banque de France doit s’appliquer à l’ensemble des consommateurs pour que le soutien aux plus vulnérables soit réalisé par des dispositifs universels et de droit commun. A l’heure d’une concurrence européenne et bientôt mondiale, ce mécanisme serait un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique des banques françaises, recommandé depuis le rapport Pauget-Constans dès 2010.

2)    Une vraie politique pour prévenir les incidents bancaires. Tous les acteurs doivent être mobilisés dans la chaine de prévention des difficultés financières, à condition qu’ils disposent des moyens nécessaires. Les conseillers bancaires pourraient alors jouer pleinement leur rôle dans la détection, voire la résolution de ces incidents. Les Points Conseils Budget pourraient proposer à un large public, partout sur le territoire, un accompagnement budgétaire global. L’éducation financière interviendrait plus en amont notamment auprès des jeunes. Enfin, les créanciers et les caisses de sécurité sociale devraient être associés à la détection des situations d’impayés et d’accidents de la vie.

3)    Une observation plus efficace, plus suivie et plus fine des frais d’incidents bancaires. L’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB) doit renforcer ses outils de mesure du risque d’exclusion bancaire auquel sont exposés l’ensemble des consommateurs et pas seulement les publics les plus vulnérables. A ce titre, il doit réaliser un suivi précis des montants de frais d’incidents facturés, dont les libellés et le séquencement seraient normalisés, et avancer vers une harmonisation des critères de détection des consommateurs vulnérables.

4)    Faire la transparence sur les pratiques de chaque banque pour les inciter à mieux servir les clients en situation d’exclusion bancaire. En rendant publiques et nominatives les données collectées par l’OIB, le gouvernement pourrait, à moindre coût, jouer sur l’effet de réputation et inciter les banques à mieux servir l’ensemble des consommateurs. Dans le même esprit, une partie de ces données devrait être systématiquement publiée dans le rapport d’activité de chaque établissement bancaire.

Alors que la loi PACTE sera prochainement débattue au Parlement, nous attendons de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, qu’il prenne des mesures ambitieuses, permettant de mieux protéger les personnes en situation de fragilité financière, et de défendre le pouvoir d’achat de l’ensemble des consommateurs, en particulier des classes moyennes et modestes.

5 juillet 2018