UFC-Que Choisir de la Nièvre

Enquête prospectus publicitaires : Face au flot grandissant, le Stop Pub !

Depuis 2004, trois plans nationaux de prévention des déchets censés réduire la pollution publicitaire des boites aux lettres et aujourd’hui, selon l’enquête UFC-Que Choisir dans presque 200 communes, une situation toujours aussi calamiteuse. Face à l’insuffisance criante de la politique de prévention, l’association appelle les consommateurs à utiliser le « Stop Pub » qui fait la preuve de son efficacité, et les pouvoirs publics à mettre en œuvre des dispositifs financiers qui pénalisent réellement cette pratique publicitaire aux coûts écologiques et économiques inconsidérés.

En lien avec le réseau environnement de l’UFC-Que Choisir, 344 bénévoles de notre association, dont 139 ayant préalablement apposé un autocollant « Stop Pub » sur leurs boites, ont comptabilisé durant le mois de mai dernier le nombre de publicités non adressées reçus dans leur boite afin de quantifier le volume de pollution publicitaire induite et évaluer l’efficacité du « Stop Pub ».

Les groupes Carrefour, E. Leclerc et Système U sur le podium de la frénésie publicitaire
Notre enquête montre que la pression des imprimés non adressés dans les boites aux lettres ne cesse de croitre : leur poids moyen sur un mois est passé de 2 kg par ménage en 2004 à 2,3 kg en 2018, soit une augmentation de 15 % en 14 ans. Dans un contexte de baisse de l’utilisation du papier, la distribution de prospectus publicitaires ne faiblit pas et représente, en volume, un quart du papier consommé en France (contre 20 % en 2012).
A l’origine de cette pollution publicitaire, les grands groupes de la distribution cumulent presque la moitié (47 %) des publicités non adressées devant les enseignes spécialisées dans le bricolage, les vêtements, le jardinage ou l’ameublement (20 %). Les enseignes Carrefour, E. Leclerc et Système U se démarquent car, sur le seul mois mai, elles représentent 21 % de la publicité non adressée dans les boîtes aux lettres des enquêteurs, avec respectivement 7,3, 6,8 et 6,3 prospectus dans chaque boîte située dans la zone de chalandise de l’un de leurs magasins. A l’inverse, Intermarché (4,3 prospectus par boîte) et Monoprix (3,7) sont plus raisonnables.

Un « Stop Pub » efficace mais encore insuffisamment diffusé pour être dissuasif
Seule lueur d’espoir, l’efficacité réelle du « Stop Pub » qui permet de se prémunir de cette déferlante publicitaire. D’après notre enquête, l’apposer sur sa boîte aux lettres permet de diminuer de 93 % le nombre moyen de prospectus reçus, qui chute de plus de 58 à moins 4 sur un mois.
Malheureusement, faute de promotion suffisante de la part des pouvoirs publics, le « Stop Pub » n’est apposé que sur un peu plus de 20 % des boites aux lettres (9 % en 2011) ne permettant pas d’enrayer la guerre publicitaire inconsidérée que mènent les professionnels. Face à cette inaction, le triste record de 20 milliards d’imprimés publicitaires par an a été dépassé pour la première fois en 2016.

Un gâchis environnemental payé doublement par les consommateurs
La pollution publicitaire représente un coût important qui n’est pas toujours visible des consommateurs. Les dépenses pour la publicité non adressée ont atteint presque 2,9 milliards d’euros en 2017, auxquels il faut ajouter le coût de collecte et de traitement des déchets papiers payés par les contribuables locaux à travers leur taxe d’ordures ménagères pour les papiers non triés. Au total, cela représente pour un foyer de 4 personnes un budget non négligeable d’environ 200 euros par an. C’est également une gabegie environnementale car, selon nos estimations, même si l’objectif de recyclage du papier (65 %) fixé par les pouvoirs publics était atteint en 2022, ce serait encore 285 000 tonnes de papier qui continueraient à partir en fumée si rien n’est fait d’ici là (1). Cet objectif, déjà peu satisfaisant, sera d’autant plus compliqué à atteindre que, selon notre enquête, dans deux cas sur cinq le logo Triman, indiquant le caractère recyclable du papier, n’est pas affiché sur la publicité.

Inquiète de l’aggravation continue de la pollution publicitaire liée aux prospectus non adressés et de l’incapacité des professionnels à s’autoréguler, l’UFC-Que Choisir saisit les pouvoirs publics pour demander :
•    La mise en œuvre d’un malus véritablement dissuasif sur l’éco-contribution payée par les professionnels afin de pénaliser réellement cette pratique et de les pousser vers d’autres modalités publicitaires (internet, publicités adressées) plus respectueuses de l’environnement.
•    La mise en place d’une pénalité financière pour les enseignes ou les distributeurs qui ne respecteraient pas le « Stop Pub ».
Par ailleurs, l’UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à utiliser le « Stop Pub » qu’elle met gratuitement à leur disposition dans ses associations locales proches de chez vous.

(1) Cela représente 10 % de l’utilisation du papier graphique actuelle.

27 juin 2018

Lancement des soldes : 5 vidéos pour vous aider à bien acheter…

Les soldes vont démarrer le 27 juin, à cette occasion l’Association UFC-Que Choisir a créé 5 vidéos en 5 scénarios via Youtube, d’un peu plus d’une minute, pour répondre à certaines questions que se posent les consommateurs. Il suffit de cliquer sur chaque épisode :

VIDEO 01 : Peut-on pratiquer des soldes à n’importe quel moment de l’année ?  Episode 1

VIDEO 02 : Quelles différences entre soldes et opérations promotionnelles ? Episode 2

VIDEO 03 : Les cybermarchands sont-ils soumis aux mêmes règles ? Episode 3

VIDEO 04 : Quels produits peuvent être soldés ? Episode 4

VIDEO 05 : Comment éviter les pièges et les « fausses » bonnes affaires ? Episode 5

25 juin 2018

Démarchage téléphonique…

Démarchage téléphonique : 88% des français veulent avoir dit « oui » avant !

A la veille de la discussion à l’Assemblée nationale de la proposition de loi tendant à renforcer l’encadrement du démarchage téléphonique, l’UFC-Que Choisir publie les résultats sans appel d’un sondage exclusif qui doit inciter les députés à voter massivement pour un véritable renforcement de la lutte contre le démarchage téléphonique intempestif, calvaire subi par des millions de consommateurs.

Les enquêtes convergent pour souligner que les Français subissent une recrudescence des appels à visée commerciale, que les principaux secteurs recourant au démarchage téléphonique recoupent ceux des principaux litiges de consommation. Il est donc urgent de stopper le harcèlement téléphonique que subissent les consommateurs. Notre sondage exclusif souligne que plus de 9 Français sur 10 jugent les appels de démarchage téléphonique « agaçants » (92 %, dont 82 % tout à fait agaçants) et « trop fréquents » (92 %).

Deux ans après sa mise en place, le dispositif bloctel n’a pas fait la preuve de son efficacité avec des inscrits qui continuent de recevoir, parfois plus qu’avant, des sollicitations commerciales téléphoniques.

Suite à l’enquête de l’UFC-Que Choisir de janvier 2017, 115 000 personnes avaient signé notre pétition réclamant un renforcement du cadre législatif : procédure d’opt-in (accord exprès pour être sollicité comme pour les SMS et les courriels), mise en place d’un indicatif spécifique permettant de reconnaître les appels, augmentation significative du montant des sanctions.

La proposition de loi de Pierre CORDIER discutée demain à l’Assemblée nationale reprend la quasi-totalité de ces mesures. Mais si le texte initial prévoyait la mise en place d’un opt-in, système qui existe dans une dizaine d’Etats européens dont l’Allemagne et qui a fait la preuve de son efficacité, cette disposition a été retirée par la Commission des Affaires économiques.

Alors que ce système, proposé en son temps par le Sénateur Jacques MEZARD aujourd’hui ministre du logement, est plébiscité par 88 % des Français, les parlementaires peuvent encore le réintroduire. L’argument « tarte à la crème » de l’emploi ne saurait convaincre dès lors que la plupart des plateformes ont déjà délocalisé les centres d’appel.

L’UFC-Que Choisir appelle donc les parlementaires à faire preuve de courage et d’ambition en prenant l’ensemble des mesures à même de mettre un terme au harcèlement téléphonique.

22 juin 2018

Permanence

Lundi : 9 h – 12 h / 14 h – 17h

Mardi : 9 h – 12 h / 14 h – 17 h 30

Mercredi : FERME

Jeudi : 9 h – 12 h / 14 h – 17 h 30

Vendredi : 9 h – 12 h / 14 h – 16h

13 juin 2018

Devenez bénévole

Le bénévole idéal, c’est vous !

 

Si vous souhaitez devenir bénévole et agir en faveur de notre association, appelez-nous ou venez nous rencontrer, nous vous donnerons toutes les informations nécessaires et répondrons à toutes vos questions.

 

Les missions d’un bénévole :

 

– Accueillir, faire découvrir, sensibiliser : donnez un coup de main pour les manifestations publiques ou privées (conférences, Rendez-Vous Conso), ou devenez animateur !
– Enquêter : devenez visiteur mystère en magasin, créez vos enquêtes, …
– Défendre tous les consommateurs : soutenez, dénoncez, interpellez.
– Gérer, organiser, coordonner les activités : assurez le secrétariat, la trésorerie, …
– Faire entendre la voix des consommateurs : soyez actif sur les réseaux sociaux, valorisez les actions de l’association, …

 

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Partagez pour sensibiliser et nous aider ! 🙂

13 juin 2018

Adhérer

Pourquoi adhérer ?

La quasi-totalité des ressources de l’association locale UFC-Que Choisir de la Nièvre provient des adhésions et des dons des consommateurs.

C’est la fidélité de nos adhérents qui permet à nos bénévoles de poursuivre et accroître sans relâche notre action : informer, défendre et représenter les consommateurs.

Vous pouvez donc décider d’adhérer pour nous soutenir, mais également par prévoyance.

Nous demandons néanmoins d’adhérer si vous souhaitez devenir bénévole ou si vous avez un litige afin de couvrir les frais postaux lors du traitement de celui-ci.

En adhérant, vous bénéficiez :

– De conseils personnalisés (d’une simple question à un gros soucis)
– D’une écoute

En outre, la Loi encadre l’accompagnement des consommateurs dans le traitement de leurs litiges, lequel est réservé aux adhérents dont l’adhésion est en cours de validité :

Loi N° 90-1259 du 31 décembre 1990 (article 63).

 

Primo-Adhésion annuelle : 28 €

Primo-Adhésion annuelle avec bulletin trimestriel La Botte : 33 €

Renouvellement : 21 €

Renouvellement avec bulletin trimestriel La Botte : 26 €

Comment adhérer ?

– En venant nous rencontrer lors de nos permanences : infos ici. Possibilité de régler par chèque ou en espèces.

– En téléchargeant le formulaire d’adhésion, à imprimer et à renvoyer par courrier ou en venant nous voir, accompagné de votre moyen de paiement ; cliquez ici.

(Chèque à UFC-Que Choisir – Maison des Eduens – Allée des Droits de l’Enfant – 58000 NEVERS)

 

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13 juin 2018

Nouveau compteur communicant Gazpar : une offensive et des questions

Après Linky, Gazpar fait parler de lui. La pose de nouveaux compteurs de gaz communicants s’intensifie. Elle suscite à son tour bien des interrogations. Que Choisir fait le point.

Le compteur Gazpar est-il utile ?

Pour GRDF, le gestionnaire de réseau, assurément oui. Pour les 11 millions de ménages abonnés au gaz, c’est moins évident. Tout comme le compteur Linky pour l’électricité, Gazpar a été conçu dans le seul intérêt du gestionnaire de réseau, et pas du tout dans celui des usagers.

Suivre sa consommation

« Votre consommation quotidienne en un seul clic », assure GRDF pour convaincre ses clients des avantages de ce nouveau compteur. Y parvenir est en réalité un peu moins simple. Il faut attendre la réception de ses identifiants, aller sur Internet et se connecter à son espace client GRDF, ce qui ne va déjà pas de soi au quotidien. Et puis on a beau chercher les données du jour ou de la veille une fois connecté, on sèche, elles sont introuvables. La consommation n’apparaît que 2 jours plus tard.

Cela dit, ce délai est peu pénalisant, les équipements qui fonctionnent au gaz étant peu nombreux. Il s’agit essentiellement de la chaudière et du chauffe-eau. Se souvenir de la température de consigne du chauffage et la modifier pour comparer les consommations est assez facile, alterner entre douche et bain pour évaluer l’impact sur la consommation de gaz aussi.

Être facturé sur sa consommation réelle

Le compteur Gazpar facilite la facturation. On devait en finir avec les factures erronées et les surestimations de consommation puisqu’il communique directement les index à GRDF, qui transmet ensuite un relevé mensuel à votre fournisseur de gaz. Mais, ça, c’est la théorie. En pratique, GRDF fait comme Enedis : il arrive que le gestionnaire pose ses compteurs avant les concentrateurs. Il peut donc se passer de longs mois, voire plus d’un an, avant que Gazpar communique les données !

Le compteur Gazpar est-il gratuit ?

Non. Si son prix est invisible sur la facture, il est cependant bien réel et inclus dans la contribution tarifaire d’acheminement qui y figure. Ce compteur communicant va coûter 2 à 3 € par an sur 20 ans aux usagers, c’est un peu cher au vu de son intérêt minime pour eux !

Le compteur Gazpar est-il dangereux ?

Non, il n’est pas dangereux en l’état actuel des connaissances – le compteur Linky non plus, d’ailleurs. Contrairement au compteur d’Enedis, celui de GRDF n’utilise pas le courant porteur en ligne (CPL), accusé de tous les maux par les anti-Linky. Gazpar communique par ondes radio 2 fois par jour en utilisant une fréquence de 169 MHz, proche des fréquences des radios FM. « L’exposition à proximité d’un compteur Gazpar est très faible, compte tenu de la faible puissance d’émission et de la forme impulsionnelle utilisée », souligne l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, dans son avis sur les compteurs communicants.

Peut-on refuser le compteur Gazpar ?

Non, car le compteur de gaz ne vous appartient pas. Il est la propriété pleine et entière de GRDF. Le gestionnaire de réseau peut donc décider de changer le modèle en place.

Quelles précautions prendre le jour de la pose ?

Que Choisir recommande d’être présent, ce qui permet au technicien de remettre la chaudière et le chauffe-eau en route une fois le compteur changé pour s’assurer que tout fonctionne bien.

Il est également prudent de faire le relevé de son ancien compteur juste avant le changement.

Que faire en cas de problème ?

GRDF est responsable des éventuels problèmes consécutifs au changement de compteur. Commencez par appeler l’entreprise qui a posé le compteur pour qu’elle envoie un technicien.

Si elle refuse, contactez le service clients de GRDF au 09 69 36 35 34. Si vous n’avez plus de gaz ou si le problème n’est pas résolu, contactez GRDF au 0 800 47 33 33 (l’appel est gratuit depuis un poste fixe, le numéro est joignable 24 h/24 et 7 j/7).

Enfin, vous pouvez contacter l’Association Locale UFC-Que Choisir la plus proche de votre domicile en cas de refus de prise en charge par GRDF.

Gare aux profiteurs

« On m’a posé mon nouveau compteur de gaz le 22 mai dernier, nous signale un abonné. Une semaine plus tard, j’ai reçu un appel m’annonçant une visite de contrôle. Surpris, j’ai appelé GRDF pour avoir des précisions. On m’a assuré qu’il n’y avait aucun contrôle de prévu. » Attention, donc : des margoulins bien informés profitent de l’installation du nouveau compteur pour chercher à s’introduire chez vous. Appeler GRDF quand on vous propose un rendez-vous pour vérifier est effectivement la bonne démarche pour éviter les ennuis.

12 juin 2018

Venez rejoindre notre équipe de bénévoles…

Vous êtes sensible à la défense des consommateurs ? Alors pourquoi ne pas rejoindre notre équipe de bénévoles qui accueillent les consommateurs, ou qui conseillent et aident nos adhérents dans les litiges, qu’ils peuvent avoir avec des professionnels dans le domaine de la consommation (achats, assurances, banques, téléphonie, internet, travaux…)

6 juin 2018